Alix Léone en quelques mots
Depuis l’enfance, Alix fait de la musique avec son frère, Hugo. Ils s’amusent avec les instruments qui trainent dans la maison familliale, chantent, grifonnent des paroles. Ils écoutent Jonasz, Bashung, Higelin, Souchon.
Alix a 13 ans. Ils font des groupes garage avec des potes. Alix fait les claviers, ou les textes, ou les voix, ou tout en même temps. Ca dépend. Les groupes ont des noms qui ferait peur à un nourisson “Les Zap’Autres”, “Indian Gloomy City”, “Paradox 6”.
Le temps passe, Alix exprime ses vagues existencielles d’ado dans des chansons, au piano ou à la guitare. Et ça l’amuse. Et ça ne lui passe pas. Elle écoute Radiohead, Alanis Morisette, The Cardigans, Charlélie Couture, ... et aussi Barbara, Murray Head, les Beatles, ...
A seize ans, elle donne quelques concerts dans des cafés-cabarets. Puis, l’école quand-même. Tout ce qu’il y a moyen de prendre d’artistique... Alors, des humanités théâtrales. Ensuite, l’IAD-théâtre.
Parallèlement au théâtre, ils décident, son frère et elle, de s’entourer de musiciens pour travailler sur ses chansons. Le premier concert, en 2004, est un concours tremplin (Mars en Chansons) et ils remportent le premier prix. Elle prend ça comme un “bon début”.
Tout en continuant de se produire sur scène, elle enregistre, en octobre 2005, un album 5 titres sous la direction musicale de Line Adam chez OMP Studios.
Alix ne se voit pas comme une chanteuse. Elle compose, écrit et chante.
En 2006, elle remporte le premier prix du Franc’off de Spa.
En 2007, elle remporte le premier prix du concours franco-belge Belle à Chanter.
Alix et ses quatre musiciens sont sélectionnés pour participer à une résidence avec « Le Coach » à Montauban où ils travaillent la scène et la musique. Quelques mois plus tard, une autre résidence avec Juliette Solal (Le labo) peaufine le travail vocal et scénique.
Commence alors une collaboration avec Team for Action, avec qui elle enregistre un premier album, « C’est là qu’on va », qui sort en janvier 2010.
Un album, édité par T4A, assez acoustique, une voix qui ne chuchote pas, des musiciens-choristes, des chansons qui nous emmènent ailleurs… à New York, à Rome, sur les bords de Seine, dans des cafés rouges, dans des petits comas, dans des radios-réveils, dans ce que pourrait être le monde bientôt, et dans l’autre où il faudra fuir, dans la peau d’un père, dans ces moments universels de flou, dans ces creux, dans ces énergies vitales. Dans cette humanité … C’est là qu’on va.
Aujourd’hui, Alix poursuit les scènes mieux entourée que jamais, par François Verrue à la basse et Hugo Adam à la batterie. Et puis parfois seule, avec sa guitare, quand l’intime est de mise.
Ca joue, ça fait des chœurs, ça s’électrise, se veloute. C’est cash. Sincère. Authentique. C’est du Leone.
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- 10 novembre 2012: la Louvière