JALI en quelques mots

"On ne sait jamais" est la 1ère chanson que je sors en indépendant. Après mes deux premiers albums, j'ai pris le temps de me trouver artistiquement en apprenant la production musicale, c'est comme ça qu'après un voyage à Kinshasa qui m'a beaucoup inspiré, j'ai trouvé ce son. Le son qui me ressemble le plus. "On ne sait jamais" est teinté de voyage mais cette chanson que j'ai produite dans mon petit home studio de Bruxelles évoque la liberté comme un fantasme, elle est comme un instant passé à rêver à la fenêtre.

  Ces dernières années, je les ai passées à apprendre, pendant des heures j’ai regardé des tutoriels de production, de guitare, de piano… Je savais ce que je voulais faire, mais je ne savais pas comment le faire. 

Il existe une règle qui dit qu’il faut 10 000 heures de pratique pour maîtriser un domaine donné (musique, art, sport,etc.).

« Il a été prouvé qu’au-delà de 10 000 heures de pratique dans un domaine donné quelque chose de fantastique se produisait dans le cerveau humain que l’on pouvait littéralement démontrer : le cerveau changeait. Il s’agit d’un déclic.

  10 000 heures peuvent paraître énormes si vous vous ennuyez. Mais si vous choisissez bien votre activité ou votre carrière en fonction de ce que vous aimez vraiment, en fonction de votre vocation, vous ne compterez pas le nombre d’heures. Il n’y aura pas de place pour l’ennui. Vous prendrez plutôt plaisir dans ce que vous faites et atteindre les 10 000 heures ne sera alors qu’un jeu d’enfant pour vous. Vous serez émotionnellement connecté à ce que vous faites. »

   Sur ma route, heureusement j’ai fait de belles rencontres et c’est sans doute ce qui m’a le plus appris.

« Le fruit du hasard »

  Pour moi, c’est cette chanson « On ne sait jamais ». Elle est née par hasard entre Bruxelles et Kinshasa. C’était en 2018, j’avais écrit ce texte sur une musique des Delta. On l’a enregistrée ensuite avec Imani Assumani dans son grenier et quand j’ai proposé la chanson à Stefi Celma (pour qui j’écrivais des chansons à l’époque) elle s’est littéralement battue pour que je la garde pour moi.

  J’ai écrit ces paroles en pensant que quelqu’un d’autre les chanterait, c’est sans doute pour ça que je m’y suis livré un peu plus qu’à mon habitude.